Impartial (« unbiased »). adjectif: Qui ne favorise pas l'un aux dépens de l'autre ; qui n'exprime aucun parti pris. Synonymes : droit - intègre – objectif
Cette photo est prise depuis le bureau d’Yves Choueifaty. L’œuvre d’art du célèbre « Street Artist » Jérôme Mesnager a été spécialement commandée pour TOBAM et s’inspire de la désormais célèbre silhouette blanche « L’homme en blanc » avec la définition mathématique du ratio de diversification en arrière-plan.
Au cœur de la philosophie de TOBAM se trouve l’idée que, d’une certaine manière, il n’y a que deux façons de construire un portefeuille sur cette planète.
La première façon consiste à déterminer ce qui est bon marché et ce qui est (plus) cher. En d’autres termes, on suppose que les marchés sont prévisibles et on construit donc un portefeuille qui achète les valeurs bon marché.
Notre approche, basée sur l’idée que nous n’avons pas la capacité de prévoir, consiste à se placer dans le contexte de marché efficient (non prévisible), et donc de construire un portefeuille non biaisé. Un tel portefeuille aurait pour objectif d’être exposé (corrélé) de manière aussi égale que possible à… tout.
Nous voulons construire un portefeuille sans vue, sans pari, le portefeuille non biaisé, littéralement non diversifiable.
Ce principe remonte aux fondements de la théorie du portefeuille de Harry Markowitz, lauréat du prix Nobel, et au portefeuille qui, selon nous, se rapproche le plus de ce qui est décrit comme la source de la prime de risque actions dans les travaux du professeur Markowitz, à savoir le portefeuille non diversifiable.
Il avait l’habitude de dire « La diversification est le seul repas gratuit » (« diversification is the only free lunch »).
En 2005, TOBAM a été l’un des deux premiers inventeurs du smart beta, qui exploite l’ensemble des facteurs de risque indépendants disponibles dans un univers d’investissement donné et qui sont souvent négligés par les investissements capturant le « beta » conventionel.
Ceci avant même que l’expression « smart beta » ne soit introduite et par la suite utilisée de façon abusive par l’industrie.
Le smart beta vient de la volonté de fournir une prime de marché plus intelligente (« smart »), que les indices capi-pondérés qui sont des allocateurs de risque dynamiques très biaisés et donc peu représentatifs de la véritable diversité du marché.
Le fondateur de TOBAM, Yves Choueifaty, a donné une interview en 2015, où il a été très clair sur ce point: « ce qui définit véritablement une approche smart beta devrait être sa capacité à délivrer un portefeuille équilibré ».