quelle était l'idée derrière la création de TOBAM ?
Le fondateur de TOBAM, Yves Choueifaty, est un mathématicien qui a fait toute sa carrière dans le secteur de la gestion d’actifs. Avant de créer TOBAM, il était le PDG du Crédit Lyonnais Asset Management, où il a travaillé pendant 12 ans. Il y a débuté en tant que stagiaire jusqu’à en devenir le PDG. Après son départ, il s’est remis à la recherche pour confirmer une observation mathématique dont il avait toujours été intuitivement convaincu : les indices capi-pondérés sont très inefficaces et il manque une solution basée sur la recherche pour les investisseurs qui cherchent à capturer plus efficacement la prime de risque, le bêta d’une classe d’actifs.
Après avoir mené des recherches approfondies, il a eu une idée suffisamment solide pour servir de base à la création d’une entreprise. TOBAM a été créée en 2005, et le premier brevet de l’approche Maximum Diversification® a été déposé en 2006.
pourquoi avez-vous appelé votre stratégie Anti-Benchmark® ?
Nous pensons que les benchmarks ont un rôle à jouer dans la gestion d’actifs. Ils sont représentatifs du marché, ils sont la somme de toutes les spéculations et, en tant que tels, ils fournissent des informations aux gestionnaires d’actifs et aux investisseurs. Cependant, ils doivent rester un “output” plutôt qu’un “input”. La tendance de ces 20 dernières années dans l’industrie de la gestion passive est d’utiliser des indices capi-pondérés comme référence, avec pour conséquence un fort potentiel de destruction de valeur pour l’économie.
Chez TOBAM, nous avons mis en place une stratégie unique, basée sur l’approche Maximum Diversification®, qui permet de capturer la prime de risque d’une classe d’actifs sans biais. Contrairement aux benchmarks qui sont très biaisés, Anti-Benchmark® représente en quelque sorte l’absence de stratégie, nous sommes le véritable allocateur de risque neutre.
comment expliquez-vous le succès de TOBAM ?
TOBAM a été l’un des fondateurs en 2005/2006 de ce qui a été appelé par la suite le mouvement « Smart Beta ». Chez TOBAM, nous ne sommes pas très favorables à l’expression « Smart Beta » car elle manque d’une définition claire, et en tant qu’esprits scientifiques, nous aimons les termes bien définis. Nous ne savons pas si nous sommes « Smart”, mais nous pensons pouvoir fournir le “Beta”.
L’approche Maximum Diversification® et la stratégie Anti-Benchmark® ont répondu à des besoins qui étaient sans réponse auparavant. Notre stratégie de développement depuis le début était de commercialiser nos stratégies auprès des plus grands fonds de pension du monde, et ils ont effectivement été nos premiers clients.
TOBAM a également été créé de manière très rigoureuse et nous avons veillé à construire nos stratégies sur la base de solides recherches académiques.
Le seul et unique objectif de TOBAM est de répondre aux besoins de ses clients de la manière la plus efficace et la plus rigoureuse possible.