une collection d'art contemporain
TOBAM a initié sa collection d’art contemporain en 2010, quelques années après sa création. L’œuvre « Überall » de l’artiste néerlandais Bart Domburg a été achetée en 2010, lors d’une vente aux enchères par Christies des œuvres de Lehman Brothers et a été la première pièce à entrer dans la collection de TOBAM. TOBAM possède aujourd’hui dans son bureau parisien plusieurs chefs-d’œuvre d’art contemporain provenant de divers artistes internationaux, émergents ou plus reconnus. Fidèle à son nom, TOBAM soutient les artistes qui ont une pensée créative, un processus de production divergent, des artistes qui pensent ‘Out of the Box ». Mais surtout, chaque chef-d’œuvre sélectionné entre en résonance avec la philosophie d’investissement de TOBAM, ou avec notre culture d’entreprise axée sur la recherche.
Une allégorie de l’approche Anti-Benchmark® ?
Selon le peintre néerlandais Bart Domburg, cette œuvre et ses autres peintures plus récentes examinent comment « une peinture abstraite peut être réalisée par des moyens réalistes ». En outre, la juxtaposition de sections purement picturales avec le réalisme général du tableau amène le spectateur à s’interroger sur la réalité peinte elle-même, ainsi que sur les possibilités générales de la représentation artistique. Dans ses tableaux, Bart Domburg confronte le spectateur à ces questions dans une multitude de facettes libératrices et intrigantes.
Dans ce tableau, l' »Uberall » du peintre néerlandais Bart Domburg expose deux perspectives complémentaires à partir du même point d’observation, une allégorie puissante de l’approche Anti-Benchmark®.
Les peintures créent une atmosphère où se produisent à la fois la dissolution et la désintégration. Bart Domburg, né en 1957 à Zwolle (Pays-Bas), vit et travaille à Berlin.
TOBAM a acquis la « Fat Lady » lors de la vente aux enchères de la collection Jan et Monique des Bouvrie, organisée par Christies le 6 septembre 2011 à Amsterdam.
Peinte dans des teintes vibrantes de jaune, fuschia et vert kelly, la Fat Lady supervise littéralement les opérations quotidiennes de TOBAM. Le charme unique de Fat Lady inspire à l’observateur un sentiment de familiarité et de mystère. Sa formidable stature – elle mesure 1,77 m de haut, 2,24 m de large et 84 cm de profondeur – coupe littéralement le souffle du spectateur.
La présence imposante de Fat Lady cache la contradiction que l’on retrouve dans de nombreuses œuvres de Zhang Hongbo : la juxtaposition de la « présence » de Fat Lady – taille et couleurs – et d’une certaine « absence » dans l’expression de son visage. Contrairement à la plupart des artistes conceptuels qui mettent l’accent sur la qualité narrative de leurs œuvres, les œuvres de Zhang Hongbo incitent les gens non pas à « regarder », mais à observer et à construire.
Zhang Hongbo, né en 1966 dans la province du Guizhou, est diplômé de la Central Academy of Art and Design (Pékin) en 1989, et a ensuite enseigné au département des arts de l’Académie nationale du Guizhou, en Chine.
TOBAM a acheté le tirage unique du tableau d’Anne McAulay en 2011. Anne McAulay est employée par tobam depuis 2006.
Essentiellement photographe de rue « spontanée », Anne sait capter les moments de narration émotionnels de la vie urbaine, de jour comme de nuit, dans le métro, les rues et les cafés.
Anne a l’œil pour capturer des moments géométriques et abstraits, avec une touche de vie humaine. La photo prise en 2005 « Fenêtres de La Défense » est symbolique de sa vision.
« Je suis naturellement attirée par les structures, les moments de rue, les œuvres architecturales dans leur aspect géométrique, mais ce que j’aime, c’est le moment caché de la vie derrière les lignes » …….ou le moment caché de la vie derrière les « Fenêtres de la Défense ».
Née à Londres, Anne McAulay est moitié française, moitié anglaise. Elle a déménagé dans six pays au total au cours de sa vie, mais il y a quelques années, elle a décidé de s’installer à Paris, la ville où beaucoup de ses photographies ont été prises.
L’artiste Stevens Dossou Yovo s’est consacré à la sculpture métallique et a rapidement produit des sculptures anthropomorphes et des automates. Ces dernières années, Stevens s’est éloigné de la sculpture figurative et se concentre désormais sur la représentation de l’espace à travers de puissantes compositions murales. L’acier reste son médium de prédilection : matériau assez basique, il se prête à toutes sortes d’expérimentations.
» Untitled « , acquis par TOBAM en 2014, fait partie de séries qui poussent l’illusion un peu plus loin. La surface est peinte uniformément en blanc, l’impression qui en résulte est celle de l’apesanteur et de l’immobilité, à la limite de la dématérialisation : le métal devient ici une expression invisible et abstraite du volume, de l’espace et du mouvement.
Stevens est né à Paris en 1969, où il est diplômé de l’école de design Penninghen.
TOBAM a acquis en 2016 « Image incurable N°1 », peint en 1972, faisant partie de la série de tableaux « les premiers numéros du catalogue mondial des images incurables ».
Considéré comme l’un des principaux représentants de la » figuration narrative « , mouvement qui, au milieu des années 1960, s’est opposé à la peinture abstraite, Jacques Monory emprunte les techniques de la photographie et du cinéma pour décrire une réalité fragmentée et violente. Les thèmes sont développés à travers une série et les images qu’il utilise sont directement issues de la société contemporaine. Monory utilise le monochrome pour créer des compositions cinématographiques, souvent immergées d’une couleur bleue.
Jacques Monory (1924 – 2018) était un peintre français dont l’œuvre a été fortement influencée par la photographie et le cinéma.
TOBAM a acheté « A Birth of a Star » en janvier 2015 à Alain le Boucher, un sculpteur français, spécialisé dans les sculptures « légères ».
Alain a réalisé qu’il était possible de sculpter la lumière, de donner des formes et de travailler comme il le pouvait en tant que sculpteur avec d’autres matériaux traditionnels.
Les sculptures d’Alain Le Boucher sont légères et transparentes, poétiques et fascinantes. Les sculptures sont de petite taille et leur conception est fondée sur l’idée d’unir la lumière à la dynamique du Temps. Les composants électroniques, voire la structure des circuits logiques, sont à l’origine des formes – des éclats de lumière qui parcourent les lignes entrelacées.
Alain Le Boucher est né à Paimpol en 1950 et a réalisé ses premières sculptures de lumière nommées » Luchrones » en 1982.
Cette sculpture lumineuse est la deuxième pièce créée par Alain Le Boucher que TOBAM acquiert.
Deux ans après l’achat de « A birth of a star », TOBAM a acquis cette étonnante sculpture lumineuse.
Créée avec la même idée et la même sensation que la première, cette pièce est encore plus complexe que la première. Faisant toujours écho à l’investissement de tobam dans la technologie, cette pièce est un ajout vraiment magnifique à notre collection d’art qui ne cesse de croître.
Alain Le Boucher est né à Paimpol en 1950 et a réalisé ses premières sculptures de lumière nommées » Luchrones » en 1982.
Cette œuvre d’art, acquise par TOBAM en 2018 est réalisée en papier.
Le travail de Joël est pluridisciplinaire : il explore les perceptions du réel et leur relation avec les conceptions du temps. L’artiste a travaillé le papier, le textile, l’audiovisuel, la sculpture, l’architecture, l’installation.
Andrianomearisoa a quitté Madagascar pour Paris à l’âge de 19 ans afin d’étudier à l’Ecole Spéciale d’Architecture, où il a obtenu un diplôme d’architecte en 2003. Il a exposé à Paris, Londres, Dusseldorf, Tokyo et Antananarivo (Madagascar) dans le cadre de plusieurs grandes expositions collectives.
Né à Antananarivo (Madagascar) en 1977, Joël vit et travaille entre Paris et sa ville natale d’Antananarivo.
Inspirée par la philosophie de TOBAM qui consiste à ‘Think out of the Box’, Anne McAulay utilise des motifs géométriques pour illustrer cette inspiration.
En 2011, TOBAM avait déjà acquis l’œuvre » Les fenêtres de la Défense » réalisée par Anne. La similitude entre ces deux pièces provient de l’asymétrie organisée.
Les deux pièces sont esthétiques et organisées, mais de manière asymétrique. Cette observation peut être mise en parallèle avec la philosophie d’investissement de TOBAM, à savoir l’innovation mathématique.
Le travail d’Anne a été publié à l’échelle internationale et elle a été sélectionnée par le photomagazine russe Photomasterskaya.
Née à Londres, Anne McAulay est mi-française, mi-anglaise et travaille pour TOBAM depuis plus de 15 ans.
Ce « mélange de techniques sur papier » unique a été acheté lors de la foire internationale d’art 1-54 à Marrakech.
1-54 (un continent, 54 pays) est la première et la seule foire internationale d’art dédiée à l’art contemporain d’Afrique et de sa diaspora. Le soutien de longue date de TOBAM à la jeunesse, à la créativité et à l’innovation porte une tendresse particulière pour le continent africain.
Cette pièce incarne de nombreuses caractéristiques clés du travail de TOBAM : la sphère (comme symbole de l’approche brevetée de la diversification maximale de TOBAM) et la diversité. Nous voyons l’art comme un moyen de concilier des objets complémentaires, ou une chose et son contraire : Homme & Femme, Noir et Blanc, Dessin et Photographie, Ombre et Lumière.
Né à Taza (Maroc), Mohamed Lekleti vit et travaille à Montpellier (France).
Né en 1986 à Bouaké (Côte d’Ivoire), Roméo Mivekannin vit et travaille actuellement entre Toulouse (France) et Cotonou (Bénin).
Jean-Erick Pasquier est un photographe « éclectique », comme le considère Robert Doisneau dans « L’Imparfait de l’Objectif ».
Curieux des mondes les plus variés, il est un observateur obstiné et patient de la vie quotidienne de ses semblables.
La photographie capture la verticalité et la géométrie du quartier d’affaires de Paris, La Défense.
TOBAM a acheté « Apocalypse Now » en 2019, pour l’esthétique du projet, en résonance avec le travail de TOBAM et son engagement pour la beauté, la géométrie et la réalité. Jean-Erick Pasquier est un photographe français, vivant et travaillant à Paris.
« George Wolinski » et « Cabu » représentent deux des journalistes assassinés lors des attentats de Paris le 7 janvier 2015 au siège du magazine Charlie Hebdo.
Ces œuvres d’art uniques (photographies peintes), achetées par TOBAM en 2019, sont un hommage aux victimes et à la liberté d’expression, qui est le mantra clé de Charlie Hebdo. Philippe Bonan est un photographe utilisant des techniques mixtes.
Il a appris la technique de la photographie et a pris son premier portrait de l’artiste Jean Messagier. Il collabore avec des artistes tels que Keith Haring, Zao Wou-Ki, Ben, César, Arman, Robert Doisneau, Édouard Boubat, Richard Texier et la sculptrice française Louise Bourgeois. Philippe Bonan s’intéresse à la vie quotidienne et au travail des artistes.
Ses portraits sont imprégnés d’une sensibilité particulière, tout en affichant une certaine justesse. « Philippe photographie et collectionne les œuvres de ces artistes. C’est peut-être là son secret : il n’y a pas de séparation entre son art et sa vie. »
Né en France en 1968, Philippe Bonan vit et travaille à Paris.
Cette affiche de style B est différente de l’affiche principale britannique utilisée dans les cinémas au Royaume-Uni. Cette affiche est la plus recherchée pour ce titre.
Brazil est un film de science-fiction dystopique de 1985, réalisé par Terry Gilliam.
Le film se déroule dans un monde dystopique caractérisé par une dépendance excessive aux machines. Brazil est une satire du totalitarisme et de la surveillance excessive des citoyens. Le film rappelle le roman Le Procès de Kafka ou 1984 de George Orwell.
Cette affiche autographe par le réalisateur Terry Gilliam a été achetée en 2020, car elle fait écho à l’engagement de TOBAM en faveur des droits de l’Homme.
L’un des artistes de graffiti les plus célèbres et les plus secrets au monde traduit son style notoire en estampes audacieuses. L’art de Banksy peut impacter n’importe quel lieu à tout moment.
Son identité reste inconnue, même après plus de 20 ans d’implication dans la scène du graffiti.
Son travail est un appel à la liberté d’expression et à la disruption.
L’expression artistique de Banksy est résolument hors de la boîte.
Chaque œuvre sélectionnée par TOBAM pour sa collection d’art est en résonance avec un ou plusieurs des piliers fondamentaux de tobam : philosophie d’investissement, culture d’entreprise axée sur la recherche ou engagement de longue date en faveur de la préservation des droits humains, de la liberté de parole et d’expression artistique, de la liberté d’entreprendre et de la célébration de la diversité.
Pour fêter l’héritage de Martin Luther King dans les jours suivant son anniversaire, tobam a ajouté à sa collection deux pièces majeures célébrant les militants afro-américains des droits civiques en 2021.
Créées par l’artiste franco-béninois Roméo Mivekannin, les œuvres présentent les images de figures clés du mouvement américain des droits civiques, Rosa Parks et Martin Luther King.
Des textes tirés des écrits du célèbre militant des droits civiques et panafricaniste W. E. B Du Bois, « The Souls of Black Folk », constituent une toile de fond résonnante pour les images des militants.
Né en 1986 à Bouaké (Côte d’Ivoire), Roméo Mivekannin vit et travaille aujourd’hui entre Toulouse (France) et Cotonou (Bénin).
TOBAM a acquis ces dessins (crayon sur papier) en 2021 de l’artiste américano-libanaise Daniele Genadry.
Daniele travaille avec divers médias pour examiner comment la distance, la lumière et le mouvement affectent les expériences visuelles.
Les dessins de la série Falling Light font partie d’un ensemble d’œuvres qui explorent la relation entre la photographie et la peinture. Une défaillance mécanique de la photographie en noir et blanc à capturer le mouvement dans les images de paysage entraîne une capture involontaire de la lumière elle-même. L’absence de forme représentée ou reconnue devient le lieu où une autre force (invisible) peut émerger.
Ces œuvres tirent parti de ce potentiel et considèrent comment la lumière assume une forme matérielle à travers la surface, la matière et le sujet. TOBAM s’est intéressé à cette œuvre, composée de quatre dessins individuels qui construisent une histoire, pour sa beauté, son unicité, et par le fait que cette histoire est rendue possible uniquement en dehors des cadres (conventionnels). C’est certainement une manière plutôt « hors de la boîte » de raconter une histoire.
Le photographe libanais Serge Najjar est un artiste atypique. Avocat renommé à Beyrouth, il a commencé à se faire connaître comme photographe en 2011.
Serge Najjar procède comme un orfèvre des villes, révélant leur potentiel géométrique multiple.
Il porte son regard de photographe sur notre interaction avec les matériaux et leur corrélation avec l’histoire de l’art moderne et l’abstraction géométrique. Cette passion commune pour l’abstraction géométrique est l’une des principales raisons pour lesquelles Polaroid Sea a rejoint TOBAM.
Yves Choueifaty, président de TOBAM, a l’habitude de dire en voyant cette photo : « La mer est tellement vaste en dehors de cette boîte ! ».
Serge Najjar est un photographe libanais, né à Beyrouth, au Liban, en 1973.